Le givre s’installe au jardin
(…) Mais l’hiver, – quel plaisir, quand le matin aurait secoué ses bouquets de givre sur mes vitres gelées, d’apercevoir bien loin, à la lisière de la forêt, un voyageur qui va toujours s’amoindrissant, lui et sa monture, dans la neige et la brume !
Quel plaisir, le soir, de feuilleter, sous le manteau de la cheminée flambante et parfumée d’une bourrée de genièvre, les preux et les moines des chroniques, si merveilleusement portraits qu’ils semblent, les uns jouter, les autres prier encore ! (…)
Alyosius Bertrand